J’ai eu la chance de pouvoir suivre le versant numérique des 24 Heures du Mans, depuis quelques années, à la fois comme journaliste et blogueur. Voici réunies ici quelques ressources tirées de mes articles, notes de blog et conférence produits sur le sujet. Je les ai nourris notamment de discussions et échanges fréquents avec le patron de l’informatique et du tech, Nicolas Cousseau, et de visites nombreuses du site. Mais je dois l’avouer, rien ne vaut la course vécue… de l’intérieur, en spectateur, dans les travées et près de la piste. C’est ainsi notamment que j’ai pu apprécier la complémentarité fine et riche des moyens technologiques déployés à cette occasion, pour cette course unique au monde.

Mais la question tech est bien sûr plus ancienne, et sans doute née avec la course. A chaque époque, ses moyens, médias, contraintes, défis. Dès 2000, le magazine et site 01Net, le titrait d’ailleurs « Les 24h sont aussi une course informatique« , précisant même que « l’Automobile club de l’Ouest déploie une architecture informatique exceptionnelle à partir d’un site Web (pour) autoriser des millions de connexions durant les épreuves.« . C’est un fil rouge que je reprends quelques années plus tard, et le fil d’une pelote sur lequel je vais tirer, pour découvrir coulisses et « orgas » posées par les responsables de l’événement.
2007, la course des moyens et du débit : l’édition 2007 de la course automobile sarthoise s’était achevée le dimanche 17 juin. Comment ses organisateurs avaient-ils alors abordé la problématique de débit de leur réseau, notamment sur-utilisé pour les besoins des journalistes gourmands en clichés et des écuries friandes de datas ?
- 2007, l’accélération de la fibre : Les organisateurs de la course automobile se sont informatisés à l’époque pour répondre aux besoins des professionnels de la presse en matière de transmission de données, mais aussi des équipes. La fibre fut alors retenue au détriment du Wi-Fi, trop sensible aux vrombissements des moteurs… ou quand le parasite terrain fait la loi !
2014, point sur les réseaux : extrait de la conférence sur les réseaux sociaux et l’industrie, donnée sur le salon Bee Numérique, au stade MMArena. Par le biais de l’automobile et de ses puissantes communautés en ligne, les 24 Heures se taillent une belle part du lion… Un prémisse à la visite plus poussée qui suit, en 2015 et l’occasion de poser quelques chiffres.
2015, la poussée du social media : visite guidée de l’envers du décor de la course mythique, à travers les bureaux et équipes de la newsroom et de la social room. Aussi important que les salles de presse ! Et un univers de com’ et de clic aussi exalté que grouillant.
2019, aperçu présentiel sur Youtube : les mots clés « 24 Heures du Mans » ont un haut pouvoir de visibilité et de référencement… notamment sur la plateforme de vidéos en ligne possédée par Google. Petite exploration de la situation à fin 2019, au moment de l’exposition d’un film hollywoodien très en vue.
2020, covid et course virtuelle : comme nombre d’autres courses de sport mécanique, les 24h s’adaptent au contexte sanitaire et teste aussi l’esport, avec un succès retentissant en ligne, dans des combats pixelisés mêlant geeks et pilotes confirmés.