Aperçus niçois et azuréens, cet été 2018

Le hasard de complications (permis suspendu en cours de réédition alors) m’ont amené durant cet été à pratiquer mon pays (Nice et la Côte d’Azur) autrement, avec un rythme différent et tout aussi appréciable. Sans voiture, la circulation est tout de même sacrément aisée sur place. Bus, tram, TER. Tout est accessible et assez peu cher. Bouger n’est pas du tout un problème. Je souligne notamment la facilité de 3 gares sncf de bord de mer à Nice même, qui vous ouvrent le reste de la ligne en amont et en aval, pour quelques minutes de trajet. La seconde ligne du tram de Nice (en test cet été entre cité admin et Magnan) revitalise aussi l’ouest niçois tout en reconfigurant ses quartiers. En devenir.

Voici alors quelques spots à la fois habituels et nouveaux, que nous avons pratiqués mes fils et moi. D’abord aux extérieurs :

  • le paddle à Villefranche : au bout de la zone des plages, là où l’on croise les pins, se trouve un loueur de paddles hyper appréciable et très cool. De 8 à 10 euros (en haute saison) vous pouvez profiter de 30 minutes à pagayer sur les flots faisant face et notamment parmi les yachts qui viennent mouiller dans la rade. Certains restent timides, d’autres engagent la discussion. Simple et sportif, pour apprécier la côte depuis le large et plus au calme. Et avant cela arrêtez vous à l’une des paillotes sur le bord de mer : les sandwiches y sont frais, réalisés devant vous, et l’accueil méridional !
  • les Pins à Juan : la pinède est là aussi un petit bonheur visuel et naturel très appréciable. Elle amène ombre et senteur délicates, tout en en rappelant que la plage n’est pas antinomique de la verdure, loin s’en faut. C’est aussi un coin idéal pour s’y reposer, y pique-niquer et regarder la mer autrement. En juillet, la commune accueille aussi un festival de jazz, plus pointu que celui de Nice.
  • l’art à Cannes : là encore c’est hors des sentiers battus qu’on croise une galerie au Suquet, un peu en hauteur en remontant vers les vieilles pierres, et qui présente le travail de plusieurs artistes indépendants en résidence avec leurs matériels et ateliers. Rafraîchissant et spatial, l’expérience du Suquet des Artistes y est multi-sens, multimédia.

A Nice même, ambiances et recoins

On connait la difficulté niçoise : la ville est dense et très fréquentée en été. C’est un plaisir cependant de voir tous les soirs des bandes d’amis et familles sur la plage, la Promenade et aux terrasses des bars, même si un peu de tranquillité devient donc une denrée rare à dénicher.

  • le Nice Jazz Festival : pour les juilletistes, voilà un moyen peu coûteux de combler ses oreilles de plaisir (merci Grégory de nous y avoir convié). L’événement comprend en effet désormais plusieurs scènes, complémentaires, permettant d’apprécier plusieurs artistes en une soirée. Fini le côté étriqué de l’ancienne localisation à Cimiez. On est là en pleine place Masséna et jardins attenants. Du coup, la zone de restauration intérieure est très agréable, pour partager socca, pissaladières et bières.
  • René Socca : parfois décrié comme restaurant secondaire pour touristes de passage, c’est assez injuste tant les plats proposés y sont variés, frais et bons. Personnellement, le choix de notre famille porte toujours à la gourmandise. Pan Bagnat, beignets de fleurs de courgette, de sardines, petits farcis, pizzas… miam. On est rassasié quand on en ressort.
  • #ILoveNice : toutes les villes s’en dotent pour les photos souvenir qui tapissent Instagram désormais, mais les sites sont à géographies et décorations variables. Dans la Baie des Anges, la pointe de Rauba Capeu accueille les lettres géantes face mer, que mon petit Guillaume prend un malin plaisir à escalader, y entraînant son frère. Un immanquable des familles en balade. Mais qui prend tout son sens, après les tristes événements de l’été 2016

Glaces bio… auprès des plages (et défi à suivre)

Je voulais aussi mettre en avant un p’tit coin de fraîcheur sur les plages, à travers les glaces Los Pistoleros. En apparence, rien ne les distingue du lot des bâtonnets convenus dans les baraques à frites et autres paillotes. Mais un mot « bio » affiché sur l’emballage s’avère rapidement en phase au produit consommé. Certes pour 3,5 à 4 euros (c’est un prix) on se délecte d’un sorbet de qualité, avec un vrai goût, une finesse de production qui surprend. Par exemple, le bâtonnet citron dispose d’une vraie rondelle de citron coulée dans le moule. Je n’ai pas encore testé celles remplies d’un coulis en leur centre, mais elles attirent.

NB : il semblerait que la marque ait sauté le pas de la vente en grandes surfaces et ait une marque de secours. On les trouverait en paquets donc, en grandes surfaces, mais sous un autre nom (Picolo). Pas pu mettre la main dessus en tout cas, et c’est bien dommage. Voilà un produit tout simple et innovant, qui fait la concurrence aux glaciers célèbres de la Côte, telle Fenocchio dans le Vieux Nice.

A propos de Fenocchio, j’admets mon échec (temporaire) dans le défi de tester TOUS les parfums de ce glacier historique. Je voulais en finir avec le sempiternel café-pistache que je prenais depuis toujours (inspiré de mon père), et jouer la carte de la découverte. Malgré mon assiduité à la besogne, je n’ai pas pu aller plus loin que le rang 6 (environ une vingtaine de boules). Je m’explique : il y a plusieurs bacs chez eux, alors je prenais systématiquement les parfums des rangs 1, 2, 3, etc de chaque bac. Méthodique quoi. Ce qui m’a amené à découvrir des goûts délicieux que je n’aurais jamais eu idée de commander : tel Irish coffee et abricot (photo ci-contre). Une défi à poursuivre lors de nos prochains séjours !

Une réflexion sur “Aperçus niçois et azuréens, cet été 2018

  1. Laurent

    Tu me mets l eau a la bouche..miam !

    Pour moi la rade de Villefranche, c est il y a 30.ans , deux jours avant de m embarquer traverser l Atlantique avec 8 autres équipiers, tou(e)s inconnu (e)s…la moitié de la rade traversée a la nage pour me reposer sur la chaîne d ancre d un.bateau US au mouillage avant de me faire ramener par une vedette des gendarmes qui m ont dit.que j étais cintree de nager comme ça et que les canots a moteur qui coupent les nageurs invisibles en 2, ça arrive …un hébergement chez une copine niçoise perdue de vue..le frère de son copain d alors, sublime motard de gendarmerie aux yeux verts a faire tomber une armée d adolescentes , un AR en 24h chrono y compris de nuit Nice / Paris / Nice en période de grève des trains parce que je la avais pris que Ma carte d identité (Et pas mon passeport ) pour traverser l Atlantique au motif qu On arrivait en Martinique, jusqu’au moment où le capitaine m a dit .. » D accord. . Et si j ai besoin. De tes papiers pour la  » clearance » en escale à Gibralar je fais comment ? Et en plus on a fait escale à Gibraltar que, dans les milieux des batteurs de houle, on appelle  » Gib »….

    Nice pour moi c est ce départ la. En n ayant pas la réponse à cette question métaphysique avant de m.embarquer :  » suis je la seule fille a bord pour une traversée et 40 jours de mer  » ?.Tu conviendears que la question est d importance…😋

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